lundi 25 mars 2013

Cinder (Chroniques Lunaires Tome 1) de Marissa Meyer



Cinder (Chroniques lunaires Tome 1)
Marissa Meyer
Éditeur : Pocket Jeunesse
Date de parution : 7 mars 2013
Prix : 17, 90 €
416 pages




La maison d’édition :
Créées en  1994, Pocket Jeunesse fait aujourd’hui partie des premiers éditeurs français en fiction jeunesse. Cette maison d’édition propose des séries à succès destinées aux 7-12 ans dont les aventures se déroulent sur plusieurs volumes comme La Guerre des clans, Les gardiens de Ga’hoole, Les Chroniques de Spiderwick ou encore Les petits vétérinaires. À côté des grands succès internationaux, Pocket Jeunesse s’enorgueillit de la réussite de créations françaises inédites signées d’auteurs de renom (Oksa Pollock d’Anne Plichota et Cendrine Wolf, La Rivière à l’envers de Jean-Claude Mourlevat, L’Œil du loup de Daniel Pennac).
Pocket Jeunesse propose aussi des collections illustrées pour les plus petits avec des héros emblématiques (Les P’tites Poules).De plus, Pocket Jeunesse publie en grand format des best-sellers internationaux destinés aux adolescents et jeunes adultes comme Hunger Games de Suzanne Collins, La Maison de la nuit de P.C. et Kristin Cast,  Uglies ou Midnighters de Scott Westerfeld, Gone de Michael Grant, Incarceron de Catherine Fisher, remportent également un formidable succès auprès des adolescents, comme auprès des jeunes adultes qui apprécient particulièrement ces univers.
La quatrième de couverture 
« Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.
Une terrible épidémie ravage la population.
Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son heure...

Personne n'imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle- mère. Car la jeune-fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer... »
Mon avis
Ce qui est merveilleux avec la réécriture de contes (genre qui est une institution aux États-Unis mais malheureusement encore peu représenté en France), c’est qu’on peut faire ce qu’on veut à condition d’incorporer les éléments les plus importants de l’histoire. Cinder est donc l’histoire d’une Cendrillon robotique. Rien que cela, j’ai tout de suite voulu lire. L’histoire est donc transposée dans un futur très lointain, où il n’existe plus que six grands pays dévastés par une pandémie sans antidode après la Quatrième Guerre mondiale, dont la Communauté orientale, notre actuelle Asie. À Néo-Beijing, Linh Cinder est une jeune mécanicienne en partie cyborg, dotée de capacités exceptionnelles.  Sa nature attise le mépris ou la haine de nombreuses personnes, à commencer par sa belle-mère et tutrice légale, Linh Adri, qui n’a jamais compris pourquoi son mari scientifique décédé l’a adoptée lors d’un voyage professionnel en Europe. Cinder vit jour après jour, sarcastique, indépendante, forte, tentant de ne pas rien laisser l’atteindre. Sa vie change lorsque le prince Kai lui demande de réparer un androïde visiblement très précieux. Cinder ignore qu’elle se retrouvera au cœur d’un conflit entre la Terre et la Lune…
J’ai apprécié la lecture de ce livre. Déjà, l’héroïne est originale. Garçon manqué, dure à cuire, n’hésitant pas à se salir les mains…Et pourvue de membres métalliques ! Elle apporte beaucoup de fraîcheur au personnage de Cendrillon. Sa relation avec le prince Kai est bien décrite, entre attirance et peur qu’il découvre la vérité à son sujet. On apprend à connaître Kai également, découvrant ses doutes et sa détermination à protéger son peuple. Adri La belle-mère a de « bonnes » raisons de haïr Cinder et on comprend ses motivations, bien que ce soit un personnage détestable et injuste comme dans le conte originel. Par contre ce n’est pas elle l’ennemie principale de notre protagoniste et ça change. L’ennemie, bien que pas très originale, a réussi à m’intriguer et à m’inquiéter. J’ai également aimé l’univers inédit dans lequel l’action prend place. Dans notre lointain futur, où la lune est colonisée par un peuple supérieur, une technologie très avancée omniprésente et surtout…En Asie ! Rares sont les adaptations de contes ne se déroulant pas dans un royaume d’inspiration européenne ou dans une grande ville occidentale de nos jours. Cela n’a pas une grande incidence sur les évènements mais le dépaysement est bienvenu.
Mais il y a quelques points négatifs : malgré l’originalité du scénario, certains évènements se voient de trèèès loin et n’apportent aucune surprise même si j’imagine que c’est voulu et la fin est assez frustrante.
Le vocabulaire est parfois un peu scientifique et technique mais le livre se lit aisément.
Les Chroniques lunaires compteront quatre tomes qui paraitront vraisemblablement en France entre 2014 et 2016. Nous connaissons déjà les titres et les contes sur lesquels ces tomes seront basés: Scarlet (Le Petit Chaperon rouge), Cress (Raiponce, personnage potentiellement rencontré dans le tome 1) et Winter (Blanche-Neige, mentionnée). Il s’agit du premier roman de l’auteur qui connait déjà un franc succès et serait en négociation pour une adaptation cinématographique. On ne peut que lui souhaiter de continuer et de progresser.
En résumé points forts/points faibles
Les +
-          L’originalité et l’intrigue plutôt bien ficelée
-          Le personnage de Cinder qui nous donne une toute autre image de Cendrillon
-          L’univers fascinant crée par l’auteur
Les -
-          L’intrigue est parfois prévisible
-          Les méchants sont assez stéréotypés
-          La fin laisse un goût amer même si on sait qu’il y aura une suite
-          La couverture. Ok, c’est l’originale mais l’espagnole est bien plus jolie
Une note
14/20. C’est un bon début de saga, prometteur, mais j’attends de lire la suite.
Alors à qui le conseiller ?
Toute personne aimant les contes, les héroïnes fortes ou n’aimant pas trop la science-fiction mais curieuses devraient apprécier ce roman. Il aborde des sujets universels comme l’amour, la famille, la différence, la loyauté et le sacrifice de soi, thèmes parlant à tous. Pour une meilleure compréhension, je le suggère néanmoins à des lecteurs de plus de treize ans.
 Lory


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