Ella l’ensorcelée
Gail Carson Levine
Gail Carson Levine
Éditeur : L’École des loisirs
Date de parution : 1999 (Première édition)
Prix : 10, 20 €
278 pages
La maison d’édition
À ce jour, l’école des loisirs possède un fonds vivant de plus de 3 500 titres et publie 250 nouveautés par an.
« Lucinda, cette idiote de fée, n'avait pas
l'intention de me jeter un sort. Elle voulait me faire un cadeau. Comme j'avais
pleuré désespérément pendant toute la première heure de mon existence, ce
furent mes larmes qui lui donnèrent une idée. Hochant la tête et regardant ma
mère d'un air compatissant, la fée me toucha le nez. - Mon cadeau sera
l'obéissance. Elle sera toujours obéissante. Et maintenant, arrête de pleurer,
mon enfant. Je m'arrêtai. »
Le sort de la fée Lucinda est si puissant qu'Ella est obligée d'exécuter tous les ordres qu'on lui donne, quels qu'ils soient, même si elle s'y refuse de toutes ses forces. En grandissant, elle a appris à mettre toute son intelligence au service d'une lutte de chaque instant pour dissimuler sa vulnérabilité. Mais à présent que sa mère est morte, que son père a décidé de se remarier, la voilà plus fragile que jamais. Car certaines personnes malveillantes ont tôt fait de percer son secret et de s'en servir. Les pouvoirs de sa marraine et l'amour du prince Charm l'aideront-ils à échapper aux personnes qui la haïssent et à vaincre la malédiction ?
Le sort de la fée Lucinda est si puissant qu'Ella est obligée d'exécuter tous les ordres qu'on lui donne, quels qu'ils soient, même si elle s'y refuse de toutes ses forces. En grandissant, elle a appris à mettre toute son intelligence au service d'une lutte de chaque instant pour dissimuler sa vulnérabilité. Mais à présent que sa mère est morte, que son père a décidé de se remarier, la voilà plus fragile que jamais. Car certaines personnes malveillantes ont tôt fait de percer son secret et de s'en servir. Les pouvoirs de sa marraine et l'amour du prince Charm l'aideront-ils à échapper aux personnes qui la haïssent et à vaincre la malédiction ?
Attention, critique pas du tout objective et assumant
complètement sa partialité. Ma chère Lilith vous assurez que nous avions mûri ?
Pas moi, en tout cas pas avec ce livre qui a le don de me faire retomber en
enfance.
Avez-vous parmi vos livres un que vous considérez sacré ? Peu importent les années passant, il ne prend pas une ride à vos yeux ? Vous le connaissez par cœur et pourtant, à chaque lecture vous découvrez des détails que vous n’aviez jamais remarqués ? Pour moi, Ella l’ensorcelée est un livre de ce type. Cela fait presque dix ans que j’ai découvert cette petite merveille par hasard dans les étagères du CDI de mon collège et depuis, on ne s’est plus quittés.
Alors, de quoi ça parle ? Comme vous avez pu
l’apprendre en lisant le résumé, Ella est une jeune fille victime du cadeau (de
la malédiction plutôt) d’une fée l’obligeant à obéir à tous les ordres qu’on
lui donne. Seulement, elle n’est pas du genre à se laisser faire, ce qui
l’entraîne dans d’incroyables aventures dans le royaume enchanté de Kyrria,
peuplé entre autres d’humains, de fées, d’elfes, de gnomes et d’ogres. Aventures
l’amenant à rencontrer le prince Charmont… Au cas où vous avez vu le film Ella au pays enchanté adapté du roman,
la ressemblance s’arrête là. Le livre est mieux à mon goût.
Je ne veux pas trop vous en dire pour que vous puissiez
le découvrir vous-mêmes mais dans ce livre reprenant l’intrigue développée et
légèrement modernisée d’un célèbre conte de Perrault (je vous promets, les
indices sont énormes à ce sujet mais c’est seulement à la fin de ma première
lecture que j’ai compris, ce qui à mon sens est déjà un point positif) mêlant
fantaisie, humour, amour, drame et émotion, tout est parfaitement orchestré. Le
scénario est solide. Prévisible puisqu’il suit la trame d’un conte mais les
péripéties ajoutées à l’histoire originale sont surprenantes et permettent de
voir l’intrigue sous un autre angle, répondant aux questions laissées sans
réponses par Perrault, comme les origines d’un objet très symbolique. Certaines
scènes sont particulièrement tristes, même dix ans après la première lecture
comme le passage de la lettre d’Ella (les personnes l’ayant lu comprendront). L’histoire
d’amour des personnages principaux est développée, on apprend à connaître aussi
bien le prince que sa dulcinée, c’est très rafraîchissant par rapport au schéma
« coup de foudre entre le beau ténébreux et la belle jeune fille à la 3e
page » qu’on rencontre assez souvent. Les personnages sont bien construits,
malgré une répartition manichéenne de leurs caractéristiques (gentils
formidables/méchants détestables). Il n’empêche qu’ils sont complexes, ont des
personnalités uniques et des ambitions propres à chacun. Ils sont la plus
grande réussite de ce roman. Ella aurait pu être une demoiselle en
détresse pleurant sur son sort mais c’est l’un des personnages les plus forts
que je connaisse. Elle est intelligente, drôle, rebelle, maladroite…En un mot,
je l’adore. Il faudrait davantage d’héroïnes comme elle. Et je déteste toujours
autant Hattie même après toutes ces années, pourtant il en faut beaucoup pour
que je déteste un personnage.
La seule chose que je regrette est le balayage rapide
de personnages secondaires qui sont importants un moment et ensuite
disparaissent complètement comme Areida (amie d’Ella qui réapparait dans Belle comme le jour du même auteur [d’ailleurs,
j’aurais préféré un roman à son sujet mais j’y reviendrai peut-être]) ou des
personnages apparaissant sans qu’on ne sache pratiquement rien d’eux (Nathan,
Bertha, Nancy, Udabee, Cécilia…).
Le style est courant mais porteur, la lecture est
fluide. Je pense que des enfants bons lecteurs peuvent le lire dès 8 ans.
En résumé points forts/points faibles
Les +
-
L’histoire qui me fait toujours battre le
cœur lors des moments importants, grincer des dents quand Hattie entre en
scène, pleurer quand c’est triste et respectant pratiquement à 100% la trame du
conte.
-
Les personnages ne laissant pas
indifférent, que ce soit pour leurs bons ou mauvais côtés.
-
Le message : Malgré les difficultés de
la vie, il faut se battre pour trouver sa voie.
Les –
-
La couverture. Elle n’est pas très jolie
(voir ci-dessus) et je n’aime pas du tout celle de la réédition dessinée par
Anaïs Vaugelade (Zuza !, Le Déjeuner de la petite ogresse) où il
m’a fallu regarder attentivement pour comprendre quel passage était représenté.
-
La rétrogradation du roman de la collection
« Médium » (adolescent) à « Neuf » (enfants) (Je sais,
aucun rapport mais je n’ai pas aimé).
-
Le film. Il ne rend pas du tout justice au
livre.
Une note
18/20. C’est vraiment un bon roman méritant d’être plus
connu, je le recommande vivement.
Alors à qui le conseiller ?
Je ne mentirais pas si je disais qu’un public féminin
apprécierait plus ce roman mais je pense sincèrement qu’il peut être lu par
tous. Surtout si vous aimez les contes de fées, la fantasy et souhaitez voir
plus de personnages féminins prendre leur destin en main au lieu d’attendre
qu’un beau gosse vienne les sauver.
Lory (ma première critique!)
Ce livre c'est Lory qui me l'a fait découvrir lors de nos jours insouciants à l'iut.
Je l'ai beaucoup aimé et j'ai regretté ne pas l'avoir découvert plus jeune.
Je pense qu'il peut plaire vraiment à tous de part son intrigue universelle.
La lecture est simple et on ne s'ennuie pas une seule seconde
Un prince, une belle-mère, deux belles soeurs infernales... (non vraiment on se demande de quel conte l'histoire s'inspire :p).
Un livre à lire et à relire à volonté!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire